une rencontre avec ma conscience

Récemment, j'ai rencontré Madame ma conscience dans mon cœur.

A=  Moi , B=  Ma conscience

B(avec un sourire) : bonjour, Mademoiselle !

A (inquiétée): bonjour, votre Majesté !

B : je ne t'ai pas vue il y a longtemps. Qu'est-ce qui tu t'occupes ces temps-ci ? Tu va bien ?

A(un peu surprise) : eh....ah...ça va...

(même si ma conscience vit chez moi, nous ne nous voyons pas beaucoup. Elle préfère se blottir dans un coin obscur, et moi, je ne veux pas du tout voir cette madame sévère qui parle toujours d’un ton sérieux, froid et ferme.)

A : Qu’est-ce qui vous  amène aujourd’hui ? vous vous promenez, ah ?...(c’est-à-dire qu’est-ce qui ne va pas bien ?)

B : oh, tu vois, il y a tant de soleil, ce sera une bonne année, n’est-ce pas ?...

( Une bonne année ? et oui, il faut quand même<régler les comptes précédents>... )

A : oui, c’est le deuxième jour de cette année. Il y a quelque chose que vous voudriez me confier ?

B : moi ?  Non, non, je crois c’est toi qui doit me confier des choses, n’est-ce pas ?

A (un éclair passe dans mon esprit): peut-être, que vous voulez discuter du nouveau plan pour cette année ?

B : oui, bien sûr ! je t’ai dit mille fois qu’il faut traiter le plan avec philosophie, autrement, ayant un caractère si laxiste, tu gâcheras sans aucun doute beaucoup de temps. Le temps, c’est de l’argent !

(moi, laxiste ? je m’abîme dans des méditations. Il a raison. Je fais toujours les choses à la dernière minute, parfois même je vais jusqu’à procrastiner..)

A (mon visage rougit): mon plan... j’envisage de m’investir à fond dans mes cours universitaires. La traduction du français en chinois , c’est pas facile. Mais il faut quand même être qualifiée. Ça pèse lourd pour trouver un travail. Ainsi, je vais lire plus, écrire plus, parler plus.

B(les sourcils froncés) : rien d’autre ?

A (égarée): quoi ? d’autres choses ?

B : en plus des études, tu n’as pas d’autres choses dans ton esprit ? Par exemple, l’amour...

A : l’amour ? je ne sais pas. On ne peut pas l’exiger, après tout. Il faut attendre, attendre quelqu’un qui a les mêmes penchants que moi.

B : OK. Une seule chose à retenir, ne soit pas timide, des études à l’amour.

(enfin, je suis heureuse d’avoir pu discuter avec ma conscience, puisque c’est elle qui te connaît le mieux.)

A : j’ai compris. En plus, je vais vous fréquenter plus désormais.

Les deux se sourient.